Au fil de notre navigation sur le web, nous rencontrons tous, et de plus en plus souvent, ces mystérieuses APIs (Application Programming Interface ou interface de programmation). On en dénombre plusieurs milliers, publiques ou privées. Qui sont-elles ? A quoi peuvent-elles bien servir ?
Vous utilisez peut-être, en plus d’Over-Graph, des outils de gestion des médias sociaux complémentaires très spécifiques comme Twitter Audit (pour identifier des faux followers) ou Topsy (statistiques Twitter telles citations de hashtags, mentions, etc.). Tous ces outils s’appuient principalement sur des APIs proposées par les médias sociaux (Facebook, Twitter, Google, etc).
Par exemple, Google propose à lui seul plus de 110 APIs comme celles de Youtube ou encore de Google Maps.
Que sont-elles ?
Les APIs sont des passerelles qui permettent à des sites ou applications de communiquer entre elles, d’échanger des données via différentes requêtes. Ainsi, des sites dits fournisseurs mettent à disposition des données et des informations à d’autres sites qualifiés de “consommateurs”.
Ces derniers, comme Over-Graph, sont majoritairement tributaires et dépendants des sites “fournisseurs” (Twitter, Google, Facebook, nous concernant).
Il n’est pas rare que certaines nouveautés des réseaux sociaux, disponibles pour les utilisateurs finaux, ne soient pas intégrées directement dans les APIs ou que certaines actions ne soient tout simplement pas disponibles. Les utilisateurs des sites « consommateurs » sont donc contraints d’attendre que ces évolutions soient mises à disposition des développeurs dans l’API pour pouvoir en bénéficier.
Par exemple, des fonctionnalités comme la publication sur Pinterest ou sur les profils personnels Google Plus ne sont pas encore disponibles via les APIs. C’est pour cela que vous ne les trouverez pas dans Over-Graph, ni dans aucune autre solution concurrente.
Les sites fournisseurs définissent des règles et des procédures d’accès aux informations qu’ils partagent. Ils proposent donc aux développeurs des tutoriels et des guides pour les accompagner dans l’utilisation et l’exploitation des APIs. Les technologies et les formats les plus communément employés sont le REST, le JSON et le XML.
Où se cachent-elles ?
Le potentiel des APIs est colossal et leurs usages quasi-illimités. Vous devriez, avec ces quelques exemples, comprendre rapidement le pouvoir et l’importance de ces désormais mythiques APIs.
Vous souhaitez intégrer une carte de vos réseau de boutiques sur votre site web ? La solution se trouve peut-être du côté de Google Maps, Bing, ViaMichellin via leurs APIs.
Idem pour TripAdvisor qui dispose de sa propre API. Celle-ci est privée. Cela signifie que seuls les partenaires accrédités ont accès aux différents éléments détenus par TripAdvisor : photos de voyageurs, critiques et notations. En février 2013, le site de voyage annonçait d’ailleurs que 300 millions d’internautes avaient accès au contenu de TripAdvisor via des sites partenaires.
C’est le cas d’Accorhôtel qui propose, directement depuis son site, les commentaires et les critiques TripAdvisor sur un hôtel en particulier.
Amazon, eBay, Netvibes, Netflix, Wikipédia et même la BBC proposent également leurs propres APIs. La diversité de typologie de celles-ci permet ainsi un déploiement large et une multiplication des usages.
En définitive, bien que les APIs soient plutôt destinées aux développeurs et à certains webmasters, ils ne faut pas les ignorer et avoir conscience de leur omniprésence sur le web. Elles régissent une grande part du secteur des applications mobiles et web.
Pour conclure, le site d’Axa Banque résume parfaitement l’intérêt des APIs : “Les API font éclore des écosystèmes en favorisant le développement d’applications web qui viennent compléter l’offre de base des grands acteurs digitaux.”